29 octobre 2007
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"Aucun pays réellement désireux d'atteindre les objectifs de l'éducation pour tous, ne devrait voir ses actions entravées par le manque de ressources". C'était le voeu pieux formulé par la
communauté internationale, lors du forum mondial sur l'Education, en 2000. Quelle est la situation sept ans plus tard?
Les pays développés investissent, en moyenne, 5% de leur PIB pour l'éducation, les pays d'Asie centrale et orientale, moins de 3%.
Les gouvernements les plus généreux ,en ce domaine, affectent huit à vingt fois plus de moyens que les pays les plus démunis. Onze pays affichent des dépenses publiques éducatives n'excédant pas 2% du PIB;
Désolant, inacceptable.
A ces inégalités, s'ajoutent les écarts absolus. Sait-on, par exemple, que le budget de l'éducation en France est supérieur aux dépenses de tous les pays d'Afrique subsaharienne? C'est au Congo, en Guyane, à Ste-Lucie que la situation est la plus dramatique.En termes réels, leurs dépenses ont diminué d'un tiers par rapport à 1999.
Il existe aussi des inégalités internes. En Erythrée, par exemple, la moitié des enfants ne sont pas scolarisés. En Inde, si la majorité des enfants à accés au primaire, elle est exclue des niveaux supérieurs.
La gestion pédagogique des systèmes éducatifs affecte également ses coûts. Ainsi, la Nabibie, le Burundi dépensent 1% du PIB au financement des redoublements mais son efficacité est loin d'être démontrée.
Quand comprendra-t-on qu'"on ne va nulle part quand on ne va pas à l'école".
Les pays développés investissent, en moyenne, 5% de leur PIB pour l'éducation, les pays d'Asie centrale et orientale, moins de 3%.
Les gouvernements les plus généreux ,en ce domaine, affectent huit à vingt fois plus de moyens que les pays les plus démunis. Onze pays affichent des dépenses publiques éducatives n'excédant pas 2% du PIB;
Désolant, inacceptable.
A ces inégalités, s'ajoutent les écarts absolus. Sait-on, par exemple, que le budget de l'éducation en France est supérieur aux dépenses de tous les pays d'Afrique subsaharienne? C'est au Congo, en Guyane, à Ste-Lucie que la situation est la plus dramatique.En termes réels, leurs dépenses ont diminué d'un tiers par rapport à 1999.
Il existe aussi des inégalités internes. En Erythrée, par exemple, la moitié des enfants ne sont pas scolarisés. En Inde, si la majorité des enfants à accés au primaire, elle est exclue des niveaux supérieurs.
La gestion pédagogique des systèmes éducatifs affecte également ses coûts. Ainsi, la Nabibie, le Burundi dépensent 1% du PIB au financement des redoublements mais son efficacité est loin d'être démontrée.
Quand comprendra-t-on qu'"on ne va nulle part quand on ne va pas à l'école".