13 novembre 2007
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"Encore nous avons perdu des places.Sur 40 pays, nous sommes parmi les derniers, mieux, la Bulgarie est devant nous". Le ministre de l'Education Nationale a annoncé les mauvais résultats obtenus
par la France à l'enquête internationale qui évalue les habiletés des élèves de 9 ans? en lecture. 43 pays y participaient.
L'enquête de 2001 avait déjà montré nos médiocres résultats; 13 pays, à l'époque, obtenaient des scores supérieurs aux nôtres.
Comment expliquer ce phénomène?
Les causes de cette baisse relative de qualité n'est pas à mettre du côté des ressources car, le coût par élève a augmenté significativement dans la même période; les conditions globales d'enseignement, le taux d'encadrement,s'est plutôt amélioré. Alors, le problème est que notre système éducatif françaisn'a pas pu, pas su transformer les ressources en résultats.
Il importe de bien séparer le contexte économique et social du fonctionnement de l'école.
Le pilotage de l'école primaire n'est guère efficace actuellement, les réformes se succèdent sans qu'elles soient véritablement appliquées. Les enseignants ont besoin de repères stables dans leurs pratiques, ce qui n'est guère le cas, les discours des ministres successifs sont, par ailleurs, souvent contradictoires.
Les solutions ne sont donc pas à rechercher du côté des prescriptions officielles mais bien dans une nouvelle organisation du pilotage de l'école, plus proche des classes, des enseignants et des élèves.
La société a beaucoup évolué ces dernières decennies, le système scolaire a connu des transformations dans son mode de fonctionnement mais rien n'a véritablement changé dans les mécanismes de gestion pédagogique, d'évaluation des enseignants, des établissements et des élèves.
Bref,nous pourrions mieux faire si, l'institution faisait enfin confiance à ses maîtres, à leur savoir-faire et si, elle les écoutait plus souvent.
L'enquête de 2001 avait déjà montré nos médiocres résultats; 13 pays, à l'époque, obtenaient des scores supérieurs aux nôtres.
Comment expliquer ce phénomène?
Les causes de cette baisse relative de qualité n'est pas à mettre du côté des ressources car, le coût par élève a augmenté significativement dans la même période; les conditions globales d'enseignement, le taux d'encadrement,s'est plutôt amélioré. Alors, le problème est que notre système éducatif françaisn'a pas pu, pas su transformer les ressources en résultats.
Il importe de bien séparer le contexte économique et social du fonctionnement de l'école.
Le pilotage de l'école primaire n'est guère efficace actuellement, les réformes se succèdent sans qu'elles soient véritablement appliquées. Les enseignants ont besoin de repères stables dans leurs pratiques, ce qui n'est guère le cas, les discours des ministres successifs sont, par ailleurs, souvent contradictoires.
Les solutions ne sont donc pas à rechercher du côté des prescriptions officielles mais bien dans une nouvelle organisation du pilotage de l'école, plus proche des classes, des enseignants et des élèves.
La société a beaucoup évolué ces dernières decennies, le système scolaire a connu des transformations dans son mode de fonctionnement mais rien n'a véritablement changé dans les mécanismes de gestion pédagogique, d'évaluation des enseignants, des établissements et des élèves.
Bref,nous pourrions mieux faire si, l'institution faisait enfin confiance à ses maîtres, à leur savoir-faire et si, elle les écoutait plus souvent.