20 décembre 2008
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Xavier Darcos, le Ministre de l'Education Nationale a décidé de différer la mise en oeuvre de la réforme de la classe de seconde qui devait voir le jour à la rentrée 2009. La pression
lycéenne est certainement la raison majeure de ce recul.
Xavier Darcosn'est pas le premier ministre de l'Education Nationale à devoir stopper une réforme. Avant lui, François Fillon en 2005, Luc Ferry en 2004, François Bayrou en 1994 en avaient fait l'amère expérience. Le Ministre, a, vraisemblablement, comme ses prédécesseurs péché par excés d'assurance. Même lorsqu'il affirme que cette réforme ne sera pas enterrée, d'autres exemples montrent que,bien souvent, des textes reportés ne voient jamais le jour.
Cependant, cette réforme est nécessaire, elle est jugée indispensable dans l'intérêt des élèves. Les associations de parents, les syndicats d'enseignants en sont conscients et adhèrent à ce changement.
Il est en effet urgent que le lycée français diminue son taux de redoublement. Il est urgent d'améliorer l'orientation et de mettre en place des formules de tutorat novatrices. Il est urgent de développer les capacités des élèves à l'autonomie. Plus que l'équilibre entre les filières, c'est l'exigence de démocratisation du lycée qui a besoin de cette réforme.
Souhaitons que la concertation et la raison triomphent pour que, dans un dialogue redevenu serein,émerge enfin le lycée de demain, plus juste, plus ouvert, plus en phase avec les aspirations de notre jeunesse.
Xavier Darcosn'est pas le premier ministre de l'Education Nationale à devoir stopper une réforme. Avant lui, François Fillon en 2005, Luc Ferry en 2004, François Bayrou en 1994 en avaient fait l'amère expérience. Le Ministre, a, vraisemblablement, comme ses prédécesseurs péché par excés d'assurance. Même lorsqu'il affirme que cette réforme ne sera pas enterrée, d'autres exemples montrent que,bien souvent, des textes reportés ne voient jamais le jour.
Cependant, cette réforme est nécessaire, elle est jugée indispensable dans l'intérêt des élèves. Les associations de parents, les syndicats d'enseignants en sont conscients et adhèrent à ce changement.
Il est en effet urgent que le lycée français diminue son taux de redoublement. Il est urgent d'améliorer l'orientation et de mettre en place des formules de tutorat novatrices. Il est urgent de développer les capacités des élèves à l'autonomie. Plus que l'équilibre entre les filières, c'est l'exigence de démocratisation du lycée qui a besoin de cette réforme.
Souhaitons que la concertation et la raison triomphent pour que, dans un dialogue redevenu serein,émerge enfin le lycée de demain, plus juste, plus ouvert, plus en phase avec les aspirations de notre jeunesse.
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