3 avril 2009
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Le Ministère de l'Education nationale vient de rendre publics les résultats des évaluations de CM2. Moins de 15% des élèves auraient des acquis insuffisants. "Notre école fait
réussir beaucoup d'élèves. Mais, les maîtres, pour assurer à tous la réussite, avaient besoin d'un dispositif efficace de prise en charge des difficultés d'apprentissage. C'est le
but de l'aide personnalisée".C'est en ces termes que les responsables de la rue de Grenelle ont présenté les résultats.
Ces évaluations montrent que 7% des élèves n'ont pas les acquis suffisants en français, ils sont 15% en mathématiques. Ces pourcentages sont assez faibles par rapport aux craintes émises par le corps enseignant. Les résultats sont meilleurs en "lecture" qu'en "grammaire". En mathématiques, les élèves obtiennent des scores supérieurs en "calcul", ils sont moindres en "grandeurs et mesures". Ces résultats vont permettre, paraît-il, de mieux comprendre comment les enfants apprennent.
La publication de ces données a l'avantage de diminuer les tensions apparues au sein de l'école élémentaire. Bref, tout le monde semble satisfait, le Ministère, les parents, les professeurs.
Cependant, nous restons un peu sur notre faim car, nous ne savons pas exactement quelle réalité ces résultats recouvrent. Selon les données officielles, 78% des élèves auraient passé les tests, un chiffre élevé quand on sait que le syndicat des inspecteurs avait dénoncé, début mars, une "manipulation des statistiques" pour "gonfler positivement les performances".
Poutant, une mesure de l'efficacité de l'Ecole est nécessaire mais ces épreuves ont retardé l'installation d'une véritable culture de l'évaluation. Beaucoup d'enseignants sont sceptiques à l'annonce de ces bons indices. Il y a quelques mois, à écouter les discours ambiants, nous aurions juré le contraire.
Est-ce l'effet du printemps ou la fin du mépris?
Ces évaluations montrent que 7% des élèves n'ont pas les acquis suffisants en français, ils sont 15% en mathématiques. Ces pourcentages sont assez faibles par rapport aux craintes émises par le corps enseignant. Les résultats sont meilleurs en "lecture" qu'en "grammaire". En mathématiques, les élèves obtiennent des scores supérieurs en "calcul", ils sont moindres en "grandeurs et mesures". Ces résultats vont permettre, paraît-il, de mieux comprendre comment les enfants apprennent.
La publication de ces données a l'avantage de diminuer les tensions apparues au sein de l'école élémentaire. Bref, tout le monde semble satisfait, le Ministère, les parents, les professeurs.
Cependant, nous restons un peu sur notre faim car, nous ne savons pas exactement quelle réalité ces résultats recouvrent. Selon les données officielles, 78% des élèves auraient passé les tests, un chiffre élevé quand on sait que le syndicat des inspecteurs avait dénoncé, début mars, une "manipulation des statistiques" pour "gonfler positivement les performances".
Poutant, une mesure de l'efficacité de l'Ecole est nécessaire mais ces épreuves ont retardé l'installation d'une véritable culture de l'évaluation. Beaucoup d'enseignants sont sceptiques à l'annonce de ces bons indices. Il y a quelques mois, à écouter les discours ambiants, nous aurions juré le contraire.
Est-ce l'effet du printemps ou la fin du mépris?