17 avril 2009
5
17
/04
/avril
/2009
14:16
La jeunesse française a la moral en berne. Une récente étude sur les jeunes montre en effet "qu'ils sont plutôt en bonne santé ,mieux formé que par le passé, qu'ils ont accés à la consommation, aux
voyages.Mais, les conditions de passage à la vie adulte se sont considérablement durcies. Du point de vue des goûts, de la vie sentimentale, les jeunes n'ont jamais été aussi rapidement autonomes,
mais, paradoxalement, ils n'ont jamais été aussi dépendants socialement, économiquement des adultes et de la société..."
La multiplication des dispositifs d'insertion, le financement par les familles de leurs études, l'âge tardif auquel, souvent, ils quittent le domicile de papa-maman en sont autant de preuves flagrantes.
Une autre enquête publiée par l'UNICEF en 2007 évaluait l'attention que chaque pays accorde à ses enfants, à leur santé, à leur sécurité, à leur éducation, à leur situation matérielle, à leur socialisation.Elle se termine par un palmarés du bien-être des enfants dans les pays riches. La France figure au seizième rang sur vingt et un.
Ce qui place notre pays dans les profondeurs du classement, c'est le fort pourcentage de jeunes de 15 à 19 ans qui ne sont engagés ni dans les études, ni dans une formation, ni dans un emploi et, d'autre part, le nombre d'élèves de 15 ans qui s'attendent à occuper plus tard, un emploi peu spécialisé. Autrement dit, l'étude pointe tout un pan de notre jeunesse qui se sent au marge de l'exclusion.
Qu'a-t-on à gagner à comparer ainsi le bien-être des enfants? Un postulat nous donne un début de réponse. "Pour améliorer quelque chose, prenons-en d'abord la mesure".
Ces deux recherches invitent à mieux accompagner tous les jeunes sans exception jusqu'à leur autonomie.
La multiplication des dispositifs d'insertion, le financement par les familles de leurs études, l'âge tardif auquel, souvent, ils quittent le domicile de papa-maman en sont autant de preuves flagrantes.
Une autre enquête publiée par l'UNICEF en 2007 évaluait l'attention que chaque pays accorde à ses enfants, à leur santé, à leur sécurité, à leur éducation, à leur situation matérielle, à leur socialisation.Elle se termine par un palmarés du bien-être des enfants dans les pays riches. La France figure au seizième rang sur vingt et un.
Ce qui place notre pays dans les profondeurs du classement, c'est le fort pourcentage de jeunes de 15 à 19 ans qui ne sont engagés ni dans les études, ni dans une formation, ni dans un emploi et, d'autre part, le nombre d'élèves de 15 ans qui s'attendent à occuper plus tard, un emploi peu spécialisé. Autrement dit, l'étude pointe tout un pan de notre jeunesse qui se sent au marge de l'exclusion.
Qu'a-t-on à gagner à comparer ainsi le bien-être des enfants? Un postulat nous donne un début de réponse. "Pour améliorer quelque chose, prenons-en d'abord la mesure".
Ces deux recherches invitent à mieux accompagner tous les jeunes sans exception jusqu'à leur autonomie.