2 mai 2009
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Le 24 avril, le Président de la République présentait son plan pour l'emploi des jeunes. Selon lui, l'amélioration de l'insertion professionnelle passe par l'apprentissage. "70% des jeunes
qui ont suivi ce cursus trouvent un emploi " a-t-il déclaré. Il convient cependant de nuancer quelque peu ce constat optimiste. En effet, il n'existe pas un mais des parcours liés à l'apprentissage
selon le niveau, la branche professionnelle choisie et le type de CFA , public, privé, ou consulaire. L'apprentissage est plutôt un atout pour rentrer sur le marché du travail, en particulier pour
les faibles niveaux de qualification. Mais, plus que la modalité de formation, c'est le potentiel du candidat qui constitue le meilleur sésame pour l'emploi.
La réussite de l'alternance tient souvent à la qualité des relations entre l'entreprise et, en particulier entre le tuteur, le jeune et le centre de formation. C'est ce tissu d'interactions qui fait de l'entreprise un véritable lieu d'acquisitions des savoirs. C'est tout l'objet de la pédagogie en alternance, pédagogie gourmande en temps, qui fait le pont entre deux lieux de formation, entre savoirs acquis par la pratique professionnelle et savoirs théoriques. C'est la richesse de ce dialogue qui fait le succés de l'alternance. Est-ce possible partout? Sans doute, non. L'apprentissage est issu d'une histoire multiforme où, formation sur le tas cohabite avec de véritables stratégies de recrutement pour des entreprises importantes. Et même si l'apprentissage a évolué, il reste dans les esprits souvent assimilé à une voie de formation pour les "recalés" du système scolaire.
L'apprentissage que nous présente le Président de la République est une version idéale, celle où des liens entre centres de formation et entreprises sont établis, entretenus, régulés, celle où le contrat d'apprentissage conduit naturellement vers l'insertion professionnelle.
Et, même avec ce superbe scénario, l'apprentissage ne peut assurer, à lui seul, la multiplication des emplois, surtout en temps de crise.
La réussite de l'alternance tient souvent à la qualité des relations entre l'entreprise et, en particulier entre le tuteur, le jeune et le centre de formation. C'est ce tissu d'interactions qui fait de l'entreprise un véritable lieu d'acquisitions des savoirs. C'est tout l'objet de la pédagogie en alternance, pédagogie gourmande en temps, qui fait le pont entre deux lieux de formation, entre savoirs acquis par la pratique professionnelle et savoirs théoriques. C'est la richesse de ce dialogue qui fait le succés de l'alternance. Est-ce possible partout? Sans doute, non. L'apprentissage est issu d'une histoire multiforme où, formation sur le tas cohabite avec de véritables stratégies de recrutement pour des entreprises importantes. Et même si l'apprentissage a évolué, il reste dans les esprits souvent assimilé à une voie de formation pour les "recalés" du système scolaire.
L'apprentissage que nous présente le Président de la République est une version idéale, celle où des liens entre centres de formation et entreprises sont établis, entretenus, régulés, celle où le contrat d'apprentissage conduit naturellement vers l'insertion professionnelle.
Et, même avec ce superbe scénario, l'apprentissage ne peut assurer, à lui seul, la multiplication des emplois, surtout en temps de crise.
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