Contrairement à une idée reçue, les jeunes aiment le sport. 69% des 12-17 ans ont une activité sportive régulière pendant l'année scolaire en dehors des heures dévolues à l'éducation
physique.
Mieux, le sport est l'activité la plus prisée avant la lecture et le cinéma. Cependant,la pratique sportive diminue avec l'âge; 70% à 12 ans contre 50% à 19 ans font du sport régulièrement. Les
filles seraient beaucoup moins tentée par le sport que les garçons; la baisse de la pratique apparaît, chez elles, dés 13 ans. 1 jeune sur 4 en fait de manière intensive, 8 heures par semaine,
les scolaires davantage que les autres, les garçons plus que les filles
Le plaisir est , de loin, la première motivation: en vieillissant ,la santé, le désir de se muscler sont régulièrement évoqués. Faire du sport pour maigrir devient alors une préoccupation
typiquement féminine. Plus le temps consacré au sport augmente, plus les jeunes, tous sexes confondus, déclarent en faire pour le plaisir ou pour gagner. Cette liaison est particulièrement
affirmée chez les filles. Reste toutefois que seulement 33% des garçons et 14% des filles qui pratiquent intensément affirment en faire surtout pour gagner.
Les enfants de cadres seraient plus enclins à faire du sport que les enfants d'ouvriers ou d'agriculteurs. Les filles françaises de souche, plus nombreuses que les autres, alors que, chez les
garçons, la tendance serait inversée. Les élèves de lycée professionnel sont moins nombreux à pratiquer que leurs camarades des lycées généraux ou technologiques. Cette différence est surtout
sensible chez les filles.
Les jeunes sportifs , encore plus que les jeunes en général se disent majoritairement en bonne santé. Ils ont une image plus positive d'eux-mêmes que les non sportifs.
Un des risques de la pratique sportive est l'accident. Plus elle devient intensive et plus le risque s'accroît , en particulier chez les filles.
Toutefois, les filles qui font du sport au moins 8 heures par semaine ont tendance à présenter davantage de troubles du rythme alimentaire, plus de préoccupations pondérales et plus de
troubles du sommeil que celles qui pratiquent modérément.
Autre enseignement; pratique sportive et tabagisme sont inversement proportionnels; plus le temps d'activité augmente , moins les jeunes sont fumeurs.
Cependant, si sportifs et non sportifs sont aussi nombreux à s'alcooliser et à consommer des drogues, ceux qui ont une pratique sportive intense ont une alcoolisation plus régulière et sont plus
nombreux que les sportifs modérés à avoir pris plusieurs fois des produits illicites.
Il est intéressant de soulever les dangers des pratiques d'excés dans le sport. Le sport est bon pour la santé mais, doit être pratiqué avec modération et surtout pour le plaisir. Gare aux
dérives.