28 août 2009
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Le virus H1N1 se répand nous dit-on chaque jour un peu plus sur toute la planète. Au moment où les élèves s'apprêtent à reprendre le chemin de l'école, la communauté éducative est inquiète. Le
ministère envisage même la fermeture des établissements scolaires touchés par la grippe pour des raisons évidentes de santé publique.
Ce serait alors un phénomène sans précédent dans l'histoire de l'éducation.
Imaginez, demain, un territoire entier "confiné" pour un temps long et indéterminé ; pour la première fois, le système éducatif serait entre les mains des parents et des élèves: une situation inédite.
Ces derniers pourraient, bien sûr, profiter des productions pédagogiques préparées de longue date, dans cette éventualité. La télévision, la radio, internet seraient en première ligne; les enseignants, privés d'élèves,se verraient sollicités pour faire de l'accompagnement à distance.
Mais, le risque serait alors de voir des disparités s'installer rapidement entre les jeunes qui se contenteraient de ce "service minimum"et les autres qui bénéficieraient du soutien familial et feraient sans doute appel à d'autres ressources, les cours particuliers, donnés à domicile, par exemple.
Il y a fort à parier que des officines privées offriraient trés vite un service payant aux familles qui pourraient le financer. Mais, que deviendraient les plus fragiles,les plus démunis, les plus en difficultés?
Finalement, le virus H1N1 n'aurait guère d'effets négatifs sur la population d'élèves qui apprennent bien mais isolerait davantage celles et ceux qui ne trouvent pas leur place dans notre école.
Le jour où le confinement cesserait, tout ne rentrerait pas dans l'ordre pour autant.Les familles et leurs enfants auraient inventé et fait fonctionner un autre modèle éducatif, acquis de nouvelles modalités d'apprentissage et peut-être, verrions-nous apparaître alors, dans notre paysage éducatif, des systèmes scolaires pluriels et hybrides.
Il serait essentiel de se demander comment les élèves apprennent dans et en dehorse de la classe, et comment s'articulent ces deux processus; dispositifs qui refonderaient le rôle et la place des enseignants. Un vrai challenge pour notre Ecole qui entrerait dans une nouvelle ère si, bien entendu, ce scénario venait à se vérifier.
Ce serait alors un phénomène sans précédent dans l'histoire de l'éducation.
Imaginez, demain, un territoire entier "confiné" pour un temps long et indéterminé ; pour la première fois, le système éducatif serait entre les mains des parents et des élèves: une situation inédite.
Ces derniers pourraient, bien sûr, profiter des productions pédagogiques préparées de longue date, dans cette éventualité. La télévision, la radio, internet seraient en première ligne; les enseignants, privés d'élèves,se verraient sollicités pour faire de l'accompagnement à distance.
Mais, le risque serait alors de voir des disparités s'installer rapidement entre les jeunes qui se contenteraient de ce "service minimum"et les autres qui bénéficieraient du soutien familial et feraient sans doute appel à d'autres ressources, les cours particuliers, donnés à domicile, par exemple.
Il y a fort à parier que des officines privées offriraient trés vite un service payant aux familles qui pourraient le financer. Mais, que deviendraient les plus fragiles,les plus démunis, les plus en difficultés?
Finalement, le virus H1N1 n'aurait guère d'effets négatifs sur la population d'élèves qui apprennent bien mais isolerait davantage celles et ceux qui ne trouvent pas leur place dans notre école.
Le jour où le confinement cesserait, tout ne rentrerait pas dans l'ordre pour autant.Les familles et leurs enfants auraient inventé et fait fonctionner un autre modèle éducatif, acquis de nouvelles modalités d'apprentissage et peut-être, verrions-nous apparaître alors, dans notre paysage éducatif, des systèmes scolaires pluriels et hybrides.
Il serait essentiel de se demander comment les élèves apprennent dans et en dehorse de la classe, et comment s'articulent ces deux processus; dispositifs qui refonderaient le rôle et la place des enseignants. Un vrai challenge pour notre Ecole qui entrerait dans une nouvelle ère si, bien entendu, ce scénario venait à se vérifier.
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