25 décembre 2009
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La société française est inquiète pour l'avenir de son lycée qui oriente trop souvent dans l'enseignement supérieur des étudiants peu autonomes et insuffisamment préparés à des recherches
documentaires et à la transdisciplinarité.
Ce lycée toujours divisé en séries, en filières toutes prétendues "d'égale dignité" mais fortement hiérarchisées dans l'esprit des parents et des élèves, à tel point que personne n'a protesté contre la suppression de l'histoire-géographie dans les baccalauréats technologiques, alors qu'un tollé a accueilli sa disparition en terminale scientifique. Et que dire des baccalauréats professionnels privés de philosophie, depuis leur création, dans l'indifférence générale.
Ce lycée, véritable "sanctuaire" avec ses caméras de surveillance, fermé un jour sur deux dans l'année (140 jours de classe environ) qui pourrait ouvrir ses portes à des acteurs extérieurs qui peinent souvent à trouver des locaux pour exercer leurs activités éducatives auprés des jeunes.
Ce lycée au sein duquel l'orientation est parfois vécue comme une sanction.
Ce lycée qui voit arriver une nouvelle réforme au moment où le nombre d'enseignants baisse, où la précarité s'installe dans le corps professoral, où la formation des maîtres se réduit comme peau de chagrin.
Ce lycée qui maintient le baccalauréat , premier titre universitaire, dans sa forme traditionnelle, avec la même logique de notation où un 15 en mathématiques peut "rattraper" un 8 en français et vice-versa. Peu de voix s'élèvent pour remettre en cause ce système et proposer de nouveaux modèles d'évaluation plus cohérents et plus fiables.
Il est temps de repenser l'organisation du lycée qui devrait être un lieu ouvert aux initiatives personnelles et associatives. Un lycée dans lequel formation initiale et professionnelle cohabitent, un lycée qui intègre la pédagogie et qui sortirait du vieux schéma "une heure, un cours, une discipline", un lycée qui implique vraiment les élèves en les responsabilisant.
L'Etat et les Régions doivent travailler ensemble et réfléchir conjointement à la carte des formations, investir ensemble pour construire ce lycée du XXIième siècle que nous attendons tous.
Ce lycée toujours divisé en séries, en filières toutes prétendues "d'égale dignité" mais fortement hiérarchisées dans l'esprit des parents et des élèves, à tel point que personne n'a protesté contre la suppression de l'histoire-géographie dans les baccalauréats technologiques, alors qu'un tollé a accueilli sa disparition en terminale scientifique. Et que dire des baccalauréats professionnels privés de philosophie, depuis leur création, dans l'indifférence générale.
Ce lycée, véritable "sanctuaire" avec ses caméras de surveillance, fermé un jour sur deux dans l'année (140 jours de classe environ) qui pourrait ouvrir ses portes à des acteurs extérieurs qui peinent souvent à trouver des locaux pour exercer leurs activités éducatives auprés des jeunes.
Ce lycée au sein duquel l'orientation est parfois vécue comme une sanction.
Ce lycée qui voit arriver une nouvelle réforme au moment où le nombre d'enseignants baisse, où la précarité s'installe dans le corps professoral, où la formation des maîtres se réduit comme peau de chagrin.
Ce lycée qui maintient le baccalauréat , premier titre universitaire, dans sa forme traditionnelle, avec la même logique de notation où un 15 en mathématiques peut "rattraper" un 8 en français et vice-versa. Peu de voix s'élèvent pour remettre en cause ce système et proposer de nouveaux modèles d'évaluation plus cohérents et plus fiables.
Il est temps de repenser l'organisation du lycée qui devrait être un lieu ouvert aux initiatives personnelles et associatives. Un lycée dans lequel formation initiale et professionnelle cohabitent, un lycée qui intègre la pédagogie et qui sortirait du vieux schéma "une heure, un cours, une discipline", un lycée qui implique vraiment les élèves en les responsabilisant.
L'Etat et les Régions doivent travailler ensemble et réfléchir conjointement à la carte des formations, investir ensemble pour construire ce lycée du XXIième siècle que nous attendons tous.