12 février 2010
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Il y a un peu plus de 20ans que les premières évaluations de masse en début de CE2 et de 6ième ont été réalisées; c'était en septembre 1989. Depuis, elles ont été remplacées par celles du CE1 et de
CM2 liées à la réforme. Il est certes normal que le dispositif évolue, ces outils doivent s' améliorer, le champ de l'évaluation doit s'étendre mais ce sont surtout les résultats et les
progrés des élèves qui doivent être prioritaires.
Pour être crédibles, ces évaluations ne devraient pas placées sous la tutelle de la direction du Ministère qui a en charge la politique évaluée.Il faut d'urgence changer de modèle et confier cette tâche à des organismes indépendants. C'est la deuxième condition; de plus, l'autonomie de décision, la réalisation des grilles d'évaluation le contrôle, la diffusion des résultats devraient être mis en oeuvre par des structures n'ayant aucun lien avec le donneur d'ordre, le Ministère en l'occurence. Enfin, le dispositif global doit être indiscutable tant aux yeux des observateurs que des utilisateurs ce qui suppose la participation de tous les acteurs concernés, en particulier les enseignants et les directeurs d'écoles.
La finalité essentielle est cependant ailleurs. Quelles conséquences peut-on en tirer, quels outils de remédiations mettre en oeuvre face aux difficultés repérées, quelles pédagogies dispenser pour faire progresser les élèves? Voilà les questions primordiales qui doivent être élucidées à partir des résultats des évaluations.
Evaluer n'est pas une fin en soi. C'est un instrument au service d'une politique qui doit faire de la réussite de tous les élèves une priorité. Plus facile à dire qu'à faire.
Pour être crédibles, ces évaluations ne devraient pas placées sous la tutelle de la direction du Ministère qui a en charge la politique évaluée.Il faut d'urgence changer de modèle et confier cette tâche à des organismes indépendants. C'est la deuxième condition; de plus, l'autonomie de décision, la réalisation des grilles d'évaluation le contrôle, la diffusion des résultats devraient être mis en oeuvre par des structures n'ayant aucun lien avec le donneur d'ordre, le Ministère en l'occurence. Enfin, le dispositif global doit être indiscutable tant aux yeux des observateurs que des utilisateurs ce qui suppose la participation de tous les acteurs concernés, en particulier les enseignants et les directeurs d'écoles.
La finalité essentielle est cependant ailleurs. Quelles conséquences peut-on en tirer, quels outils de remédiations mettre en oeuvre face aux difficultés repérées, quelles pédagogies dispenser pour faire progresser les élèves? Voilà les questions primordiales qui doivent être élucidées à partir des résultats des évaluations.
Evaluer n'est pas une fin en soi. C'est un instrument au service d'une politique qui doit faire de la réussite de tous les élèves une priorité. Plus facile à dire qu'à faire.