4 décembre 2009
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Il existe en France, dans notre système éducatif, une inégalité tenace, celle des sexes. Une étude européenne vient encore une fois de le confirmer. Ainsi , les attitudes par rapport à la lecture:
les garçons ont plus souvent des difficultés d'alphabétisation. Or, nous avons tendance à globaliser les statistiques. "Les filles, durant leur scolarité lisent plus vite et mieux que leurs
congénères masculins, redoublent moins qu'eux à tous les échelons du système éducatif, échouent moins dans l'obtention de qualifications, ont plus de mentions à tous les examens et diplômes, du
second degré comme du supérieur" écrit Jean-Louis AUDUC dans une interview parue dans "le café pédagogique". Et pourtant, partout en Europe,certaines filières, comme le secteur médico-social sont
perçues comme féminines,d'autres , comme masculines, les sciences par exemple. L'étude montre en outre que cette inégalité démarre dés la maternelle.
"L'attitude des enseignants et des éducateurs est trés importante si nous voulons modifier cet état de fait. Il faudrait, par ailleurs introduire aussi une large formation à l'égalité incluant les genres à l'attention des futurs maîtres". Mais, le sujet concerne également les parents. Changer leur regard est essentiel pour vaincre enfin les stéréotypes garcons/filles.
Plus une société est égale en termes économiques et sociaux, plus la probabilité d'égalité entre les sexes dans l'éducation est élevée.Il reste cependant des cas surprenants. La plus grande fracture qui traverse notre paysage éducatif est celle des genres. Même la Finlande qui a des résultats pédagogiques surprenants voit l'écart garçons/filles se creuser.70% des femmes finlandaises sont diplômées de l'université contre 45% des garçons.
Pour lutter contre le développement de cette inégalité, une prise de conscience du corps enseignant dans son ensemble est sans doute nécessaire. Or, jusqu'à présent , seule l'éducation physique et sportive à pris cette préoccupation en compte dans sa reflexion pédagogique.
Parallèlement,"résoudre l'échec scolaire précoce, massif des garçons , c'est redonner de l'ESPOIR et du sentiment commun d'appartenance à des jeunes en crise, en quête d'identité. Quel beau défi pour une société!" (J.L AUDUC).
"L'attitude des enseignants et des éducateurs est trés importante si nous voulons modifier cet état de fait. Il faudrait, par ailleurs introduire aussi une large formation à l'égalité incluant les genres à l'attention des futurs maîtres". Mais, le sujet concerne également les parents. Changer leur regard est essentiel pour vaincre enfin les stéréotypes garcons/filles.
Plus une société est égale en termes économiques et sociaux, plus la probabilité d'égalité entre les sexes dans l'éducation est élevée.Il reste cependant des cas surprenants. La plus grande fracture qui traverse notre paysage éducatif est celle des genres. Même la Finlande qui a des résultats pédagogiques surprenants voit l'écart garçons/filles se creuser.70% des femmes finlandaises sont diplômées de l'université contre 45% des garçons.
Pour lutter contre le développement de cette inégalité, une prise de conscience du corps enseignant dans son ensemble est sans doute nécessaire. Or, jusqu'à présent , seule l'éducation physique et sportive à pris cette préoccupation en compte dans sa reflexion pédagogique.
Parallèlement,"résoudre l'échec scolaire précoce, massif des garçons , c'est redonner de l'ESPOIR et du sentiment commun d'appartenance à des jeunes en crise, en quête d'identité. Quel beau défi pour une société!" (J.L AUDUC).