Le blog de agir

Certains grands enfants recherchent de images violentes simplement parcequ'ils en ont vu dans leur petite enfance et qu'ils tentent, par ce biais,de maîtriser leurs peurs. De même que , lorsque nous avons l'impression d'être victimes de violence, sans pouvoir le dire, nous recherchons un dérivatif dans la vision d'un film horrible.
Enfin, c'est tout simplement un moyen que nous utilisons pour exorciser les angoisses qui nous habitent.
Chez les adolescents,ceux qui deviennent plus violents ont surtout un monde intérieur marqué par la violence de leur histoire personnelle. Les images violentes les rassurent et, si cette violence existe, alors ils ne sont pas des monstres, puique le monde leur ressemble.
D'autres enfants, au contraire,de profil plus victimaires, sont renforcés, dans leur inquiétude,par les images violentes.Ils se sentent alors encore plus menacés d'être agressés.
Enfin, paradoxalement,un troisième groupe réagit, au contraire,par des conduites de solidarité, de redresseur de tort ou de Zorro.
Du coup, la violence des images subies peut-être un déclencheur positif pour peu qu'elles soient explicitées, parlées.
Nous ne pouvons pas demander aux médias de nous montrer moins de violence, le monde en est plein. Par contre, il ne faut pas renoncer à en faire des supports d'échanges et d'éducation.
Attention cependant aux tout-petits qui s'identifient à celui qui leur ressemble le plus: la victime, l'agresseur.
La télévision renforce donc certains comportements. La méfiance, la prévention doivent être la règle.