19 mars 2010
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L'abstention est la grande gagnante du premier tour des élections régionales. Ce qui est paradoxal, c'est qu'alors qu'elle fait l'objet de nombreuses attaques sur bien des sujets, notre école
semble épargnée quand il s'agit de rechercher les causes de la désertion des isoloirs.Hors période électorale pourtant , la perte des valeurs, le manque de repères, l'affaiblissement de la
citoyenneté font régulièrement la "une" de l'actualité. Certains personnalités, tout aussi cycliquement, en appellent au retour des cours de morale, à l'instruction civique, comme au bon vieux
temps. Nous savons bien sûr que cet âge d'or si souvent évoqué n'a jamais existé, mais, cette nostalgie fait aujourd'hui l'unanimité sur tout l'échiquier politique avant d'être oubliée
jusqu'aux prochaines échéances électorales.
La crise de la démocratie dépasse largement le domaine de l'école mais il serait peut-être intéressant de s'interroger sur la place de l'Homme, de l'Enfant, du Jeune dans la société, de réfléchir à la possiblité de militer tous ensemble pour un véritable engagement citoyen dans les établissements scolaires. Ne serait-il pas opportun de sortir maintenant de ces grandes déclarations d'intention et de jeter les base d'une Ecole véritablement émancipatrice fondée sur la confiance?
Pour atteindre cet objectif, il est necessaire d'abandonner nos conservatismes, nos corporatismes pour former de futurs citoyens lucides, engagés, responsables. Si l'Ecole ne prend pas en compte cette dimension humaine et sociale, qui s'en chargera? La société, les médias, les églises,les partis politiques? Nous pouvons sérieusement en douter.Mais, cet enseignement ne pourra se faire que sous certaines conditions:des pratiques porteuses de sens,le respect et l'égalité de tous garantis devant le savoir, une véritable équipe pédagogique constituée autour des élèves, soucieuse de la prise en compte des besoins de chacun.
Il serait peut-être temps de faire preuve de courage politique, d'avoir une autre vision de la société pour permettre à notre Ecole de réinventer la démocratie.
* Ce texte s'inspire d'une chronique de Pierre FRACKOWIAK parue dans "le café pédagogique" du 18 mars 2010.
La crise de la démocratie dépasse largement le domaine de l'école mais il serait peut-être intéressant de s'interroger sur la place de l'Homme, de l'Enfant, du Jeune dans la société, de réfléchir à la possiblité de militer tous ensemble pour un véritable engagement citoyen dans les établissements scolaires. Ne serait-il pas opportun de sortir maintenant de ces grandes déclarations d'intention et de jeter les base d'une Ecole véritablement émancipatrice fondée sur la confiance?
Pour atteindre cet objectif, il est necessaire d'abandonner nos conservatismes, nos corporatismes pour former de futurs citoyens lucides, engagés, responsables. Si l'Ecole ne prend pas en compte cette dimension humaine et sociale, qui s'en chargera? La société, les médias, les églises,les partis politiques? Nous pouvons sérieusement en douter.Mais, cet enseignement ne pourra se faire que sous certaines conditions:des pratiques porteuses de sens,le respect et l'égalité de tous garantis devant le savoir, une véritable équipe pédagogique constituée autour des élèves, soucieuse de la prise en compte des besoins de chacun.
Il serait peut-être temps de faire preuve de courage politique, d'avoir une autre vision de la société pour permettre à notre Ecole de réinventer la démocratie.
* Ce texte s'inspire d'une chronique de Pierre FRACKOWIAK parue dans "le café pédagogique" du 18 mars 2010.
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