Le bac est un examen trés connoté socialement. Le taux de réussite est de 90% pour les élèves dont les parents sont cadres, 88% pour les professions intermédiaires, 83% pour les employés, 76% pour les enfants d'ouvriers. (Source: Ministère de l'Education Nationale).
Un jeune sur troisquitte l'école sans le bac, 66% d'une génération obtient ce diplôme. Cependant, ce pourcentage doit nous inquiéter si nous voulons avoir demain une économie compétitive. Alors, comment faire? Comment augmenter la part de ces nouveaux bacheliers qui, nous le savons bien appartiennent souvent à des catégories sociales défavorisées. C'est vers eux qu'il conviendrait de développer une politique d'éducation volontariste: scolarisation à deux ans, réduction du nombre d'élèves par classe, meilleur encadrement par des enseignants qualifiés, mesures indispensables pour faire évoluer positivement notre système éducatif.
Remarquons toutefois que la prédiction du résultat reste trés lié à l'appartenance sociale du candidat; les résultats sont trés différents selon que nous sommes fils de cadres ou de chômeurs, puissants ou misérables. C'est injuste, révoltant mais c'est bien cette inégalité de fait qu'il nous faudrait changer. Mais, ceci est une autre histoire.
